Le KeyKeg en phase industrielle

La brasserie Weihenstephan, près de Munich, est la première à utiliser des fûts jettables KeyKeg sur une de ses lignes. L’enfûtage a démarré le 18 décembre à la cadence de 60 fûts à l’heure sur une installation Micromat M1/1-KeyKeg de m+f KegTechnik. Lancé en septembre 2008 après plusieurs années de recherche, ce fût à usage unique, entièrement recyclable, bénéficie de nombreuses innovations qui le rendent attractif à plus d’un point. Le premier est sans conteste son poids: tout juste 1 kg pour un fût de 20 litres et sa grande résistance aux chocs. Ajoutez à cela une durée de conservation de 9 mois et un prix inférieur à 12 EUR pour le modèle de 30 litres et vous obtenez un produit économique des plus intéressants. A noter que de part sa conception, le KeyKeg peut aussi bien servir au conditionnement de la bière que du cidre, de sodas ou de vins pétillants. Une fiche technique complète est en ligne sur le site du distributeur français du KeyKeg, la société Mat-In à Lille.

La panse à bière

Un vieux buzz de 2005 refait surface. Le beer belly ou panse à bière, pour boire en toute discrétion, à condition d’assumer un petit ventre rond ou une forte poitrine, dans tous les lieux publics. Oui, un sac étanche qui s’accroche sur le ventre pour les messieurs ou un soutif pour ces dames. Avec un plus indéniables pour ces dernières, puisque l’opulence de la poitrine varie en fonction de la quantité de liquide. C’est en tout cas ce qu’expliquent les différents descriptifs mis en ligne par le fabricant (voir). Accessoirement, celui-ci propose aussi en supplément, un liquide de nettoyage et des pilules anti gueule de bois. Et si ça ne suffit pas, vous pouvez toujours vous offrir… une casquette, pour compléter votre look.

Les marchands de bière se soulèvent contre InBev

Pas contents les marchands belges ! Tout comme les cafetiers, ils viennent de monter au créneau par la voie de la Fédération nationale des négociants en bières et eaux et boissons (FNNBEB), pour dénoncer la nouvelle hausse des prix (+3 % en moyenne) décrétée par InBev. Les quelques 700 marchands de bière indépendants de Belgique accusent le géant brassicole d’abus de position dominante. Il est vrai qu’avec 57,2 % de PDM, InBev domine le marché belge et que son challenger Alken-Maes (S&N) est loin derrière, avec seulement 15 %. Ne pouvant plus conclure de contrats d’exclusivité avec les cafetiers à cause de la réglementation européenne, InBev a augmenté sa force de vente pour continuer à croître sur le marché belge. Depuis 5 ans, InBev (ex Interbrew) a également racheté de nombreux entrepôts pour améliorer sa distribution. Alken-Maes a aussitôt fait de même. De là à soupçonner les 2 brasseurs de vouloir contrôler la distribution belge, il n’y avait qu’un pas, qui vient d’être franchi. A la veille de son congrès annuel, le 24 avril, la FNNBEB a même prévenu qu’elle n’excluait pas la réalisation d’une gamme de bières en marque propre si aucune solution n’était trouvée… « InBev a réussi, en très peu de temps, à rendre trop cher le produit n°1 de notre pays et à répercuter ses propres coûts structurels sur le dos du consommateur », affirment les négociants, qui accusent également le groupe brassicole d’être à l’origine de la diminution du volume de bière écoulée dans le secteur Horeca. Depuis 2001, les tarifs de gros de la bière en fût ont augmentés de 23,53 % et ceux de la bière en casiers de 16,55 %. Dans le même temps, les frais d’entretien comme l’entretien des conduites de tirage ont été transférés sur les exploitants alors qu’ils étaient assurés jusque-là par la brasserie. Les cafetiers avouent ne plus comprendre l’attitude d’InBev et parlent d’atteinte sévère à la culture brassicole belge.

L’explosion du marché des kits de brassage

C’est le produit tendance par excellence, celui que l’on offre à la famille ou à ses potes, le kit de brassage. Récit de l’explosion d’une tendance brassicole.

L’histoire des kits de brassage est tout à fait récente. Il s’inscrit dans une les tendances du Do It Yourself pour lequel la plupart des français et des françaises se sont découverts une passion. Tandis qu’hier, le brassage amateur était réservé aux plus passionnés de bières, aux geeks de la bière, les kits de brassage ont permis de démocratiser cette tendance et de la rendre accessible à tous les français. Le kit de brassage c’est aujourd’hui le cadeau n°1 à offrir pour un amateur de bière pour Noël ou pour les anniversaires. Et pourtant cette tendance est loin d’être vieille puisqu’en France, il n’existait pas de kits de brassage il y a 5 ans de cela.

C’est quoi un kit de brassage ?

Un kit de brassage c’est un kit qui fournit tous les ingrédients et une partie du matériel pour faire de la bière à la maison. L’idée reste tout de même de brasser sa première cuvée. Pour cela, il existe des kits clé-en-main, qu’on appelle souvent kits à bière et qui se représente sous la forme d’un sirop à diluer avec de l’eau. Il permet surtout d’appréhender la fermentation de la bière puisque techniquement parlant, la bière est déjà brassée.

Ensuite, et c’est beaucoup plus récent, il existe tout un tas de kit de brassage tout grain. Ces kits fournissent matériels et ingrédients pour être capable de réaliser une petite quantité de bière dans sa marmite. Généralement, ces kits de brassage permettent de ne brasser que 3 litres bien que certain permettent d’en faire 5 litres. C’est une solution que le néo-brasseur qui souhaite comprendre le processus de brassage sans se ruiner va privilégier. Pour 60€, on achète un peu de matériel et tous les ingrédients pour faire ses 3 litres de bière. Une super solution pour démarrer.

 

Les méfaits de la bière

Boire un petit coup, c’est agréable, dit la chanson. Toutefois, consommer de la bière entraîne non seulement des effets rapides sur le métabolisme, mais également des effets à long terme sur la santé.

Les effets néfastes de la bière à court terme

La consommation de bière a des effets rapides sur le cerveau. Les conséquences peuvent perdurer plusieurs heures. Pendant ce laps de temps, le cerveau agit différemment entraînant un comportement troublé qui génère des dangers pour le buveur et son entourage. Cette attitude liée à l’excès de consommation de bière provoque la réduction des réflexes, de la vigilance et la résistance à la fatigue. De plus, cela entraîne des troubles de la vision, de l’évaluation des distances, et de la cohérence des mouvements. L’alcool contenu dans la bière est associé à une désinhibition qui augmente la minimisation du danger et l’augmentation des accidents. Des comportements asociaux accompagnent la consommation d’alcool, à savoir les accidents de la circulation, les accidents de travail, les violences créées par les changements d’humeur.

Les influences nocives de la bière à long terme

Composée essentiellement de vitamines, d’oligo-éléments et de glucides, la bière contient également de l’alcool et parfois des éléments chimiques. Les risques de santé concernent la prise de poids, car le sucre et l’alcool contenus dans ce breuvage ne sont pas négligeables. Pour un verre de 250 ml, la bière comprend 115 K cal ou 10g d’alcool qui favorise le stockage de graisses. Par ailleurs, la surconsommation de bière entraîne des maladies comme la cirrhose du foie. Cette affection irréversible est une insuffisance hépatique grave, voire mortelle, si elle évolue vers le cancer du foie. D’autres types de cancer peuvent également apparaître. Il s’agit des cancers de la bouche, de la gorge incluant le pharynx et le larynx, sans oublier le cancer de l’œsophage, du côlon et du rectum. De plus, l’excès de bière aggrave les problèmes cardio-vasculaires. Cela impacte sur la pression artérielle avec l’hypertension, les dangers liés à l’AVC et à l’infarctus du myocarde (Retrouver nos astuces pour être en bonne santé sur html-edition.com ). Chez les femmes, le cancer du sein est possible. Enfin, l’excès d’alcool a des effets négatifs sur la santé mentale avec des risques majeurs de dépression, d’insomnies et surtout de dépendance à l’alcool.

Les quantités limites pour la bière

La quantité de référence en termes d’alcool est l’unité. Cela correspond à 10g d’alcool pur ou un verre standard de bistrot, voire une chope de bière de 25 cl à 5 degrés d’alcool. Une consommation de bière est jugée excessive quand elle concerne une consommation régulière de 3 verres standards quotidiens pour un homme et de 2 verres standards journaliers pour une femme.

Le marché de la bière en Allemagne

Les exportations de bières allemandes ont progressées de 5 % au cours des 6 premiers mois, selon l’Office allemand des statistiques. L’Italie arrive en tête des exportations avec un bond en avant de 18% et près de 91 millions EUR de chiffre d’affaire (CA) par rapport à la même période en 2002, alors que les autres pays de l’union européenne n’ont progressés que de 9,5 % en moyenne pour un CA de 234 millions d’euros. Les Etats-Unis, premier client en bières allemandes, marquent le pas avec un léger recul de 0,8% pour un CA de 77 millions EUR.

Le Canada, deuxième client à l’exportation des brasseurs allemands a pour sa part augmenté ses volumes de 3% pour un CA de 6 millions EUR. Malgré ces chiffres encourageants, les exportations ne cessent de baisser depuis 1995, tandis que sur le marché intérieur, la situation ne cesse de se dégrader. La consommation a encore baissée de 4 % au cours des 6 premiers mois de cette année tandis que la production chutait de 4,8 % dans le même temps. 89% des volumes produits, soit environ 46 millions d’hl, sont consommés dans le pays.

Comment déguster une bière ?

La dégustation est un moment de découverte. Il faut veiller à respecter le produit. Cela commence par une mise en condition de celui-ci. Laisser reposer la bière dans un endroit frais, entre 8 et 10 °, pendant 2-3 heures convient à la plupart des bières. Soyez en forme. Une dégustation réclame ouverture d’esprit et concentration.

Une bière se goûte dans un verre.

Celui-ci est choisi en fonction du type de bière. Moyennement évasé pour une fermentation haute, profond pour une basse et très évasé pour les spontanées. Le meilleur moyen de ne pas se tromper est d’utiliser celui conçut par le brasseur . La forme du verre et sa profondeur influence le bouquet, càd l’arôme, ce que l’on sent.

Une dégustation commence toujours par l’observation.

On mire le liquide, les bulles et la mousse. Selon la présence ou non de ces éléments, un premier diagnostic est possible.

  • Absence de bulles : bière désaturée (sans gaz) ou trop froide.
  • Absence de mousse : bière trop froide ou verre mal lavé. Des traces grasses font disparaître la mousse.
  • Scénario catastrophe : la bière est éventée. (mauvaise fermeture, versée depuis des heures, etc) L’œil humain distingue jusqu’à 100 000 nuances de couleurs. La couleur de la mousse est également prise en compte : selon le malt utilisé, elle sera blanche ou aura des nuances pouvant aller jusqu’à la couleur café.

La dégustation se poursuit par l’odorat.

On hume le chapeau de mousse. C’est à ce moment que l’on détecte généralement le type. Une haute exhale plus d’esters qu’une basse, mais ce n’est pas toujours vrai…

On sent aussi la présence des levures et parfois le type de malt utilisé : froment ou orge. Il existe près de 500 composés volatiles dans une bière. Selon l’arôme, le bouquet plus ou moins puissant, on arrive à distinguer les erreurs de brassage, voire de l’entreposage : odeur de carton liée à un excès de lumière, présence de phénols, odeur de goudron ou de médicament qui révèle une infection par des levures sauvages. Plus rarement, un mauvais malt ou houblon . Une mauvaise odeur provient assez souvent des produits nettoyants utilisés pour les installations ! L’homme possède environ 5 millions de récepteurs d’odeurs. L’odorat est 10 000 fois plus sensible que le goût. Un nez moyen peut distinguer jusqu’à 3 000 odeurs différentes. Des spécialistes, comme les  » nez  » chez les parfumeurs, peuvent en distinguer jusqu’à 4 000 !

La bouche

Avant-dernière étape qui permet en fait de confirmer par le biais de la langue ce qui a été observé avant. La langue est un organe sensoriel qui se trouve en relation directe avec l’odorat. Elle est parsemée d’environ 10 000 bourgeons gustatifs . Ces récepteurs sont regroupés en papilles. La langue est divisée en zones réceptrices qui distinguent le goût et la saveur.

  • La pointe : le sucré
  • L’avant : le salé
  • Les côtés : l’acide
  • L’arrière : l’amer

La langue est aussi sensible à la température. En dégustation, elle permet de déterminer l’intensité du goût et la densité de la bière. Le « poids » sur la langue permet d’évaluer la quantité de matière première utilisée par le brasseur. Plus il y a de matière, plus la bière est dense. CQFD !

L’étape finale : la déglutition.

C’est la combinaison du nez et de la langue. A cet instant on perçoit l’amplitude et surtout le corps de la bière. On remarque aussi sa texture et notamment la partie gazeuse. La pétillance déjà révélée par la langue s’exprime à nouveau dans toute la bouche. Après la déglutition on pourra encore remarquer l’arrière-goût, càd la persistance de la bière. On parle aussi d’étalement et c’est là que l’on constate l’amertume plus ou moins prononcée.

Elle peu provenir du malt, du houblon ou de la levure. La plupart des dégustateurs se basent sur cette dernière sensation pour qualifier la bière : banale, surprenante, rafraîchissante, etc. Enfin, méfiez-vous aussi de l’alcool. C’est un exhausteur de goût dont il faut tenir compte lors d’une évaluation.

Une dégustation se mène de manière progressive

On commence toujours par la bière la plus fade pour finir sur la plus corsée. Entre deux gorgées différentes, il faut nettoyer la langue avec un petit morceau de pain et boire une gorgée d’eau. Et pour ne pas perdre le fruit de ses observations, mieux vaut les noter dans un carnet ou sur une fiche de dégustation.

Quelques conseils

Pour ne pas saturer votre organisme, ne goûtez pas plus de 4 bières par séance. Prenez soin de vous faire conseiller par une personne qui connaît déjà les produits. Vous aurez ainsi la meilleure progression à respecter et le cas échéants des explications supplémentaires sur l’origine et l’histoire du produit. Ne transformez pas votre séance en cours magistral et pensez qu’il y a autant de manière de goûter qu’il existe de bières. La dégustation doit rester un moment festif et convivial. Prévoyez de vous sustenter et n’oubliez pas de faire provision de votre bière préférée. Des fois que rien ne vous ait plu, vous pourrez toujours vous consoler avec un produit que vous connaissez déjà !

Lectures

La bière… du houblon aux bulles

Daniel Halstenbach Editions SAEP 1997 Le bréviaire du goûteur de bière – Jack Koch Procom Editions 1999 Ales, lagers et lambics, la bière – Mario D’Eer – Editions Trécarré 1998 illustrations Jack Koch

La bière se porte bien en Russie

Bières importées taxées à l’extrême, recul de la consommation de vodka et un été chaud et sec sont à l’origine d’un augmentation de 9,8 des ventes de bières en Russie. Les chiffres divulgués lundi par le Ministère du Commerce indiquent un volume de production des brasseurs russes de 99,9 millions d’hectolitres (89,2 en 2005). Le ministère s’attend à présent à ce que le pays supplante le marché allemand pour passer en 4ème position des pays producteurs d’ici la fin de la décennie, derrière la Chine, les Etats-Unis et le Brésil. Depuis 2000, la consommation de bière a pratiquement doublée en Russie, 143,2 millions d’habitants et une consommation per capita de 62 L/an en 2005.

InBev se sépare de United Dutch breweries

Le groupe brassicole belgo-brésilien InBev a vendu United Dutch Breweries (UDB), qui ne cadrait plus avec la stratégie du groupe, à la société hollandaise d’investissement Nimbus de Zeist. Le prix de la cession n’a pas été communiqué. UDB est sous capitaux étrangers depuis 1969 et faisait partie d’InBev depuis le rachat d’Allied Domecq. La société, qui ne possède pas de brasseries en propre fait brasser ses marques dans diverses brasseries européenes: Oranjeboom et De Drie Offijzers à Roterdam et Breda, mais aussi Royal Dutch, 3 horse ou Trio Stout. UDB exporte environ 1 million hl chaque année vers une centaine de pays. La stratégie de marques d’InBev consiste à évoluer sur les marchés matures ainsi que sur les marchés émergents avec peu de marques locales. Aux Pays-Bas, le groupe est numéro 2 avec 17% de PDM et vend essentiellement de la Jupiler et deux marques hollandaises que sont Dommelsch et Hertog.

Le marché de la bière au vietnamien en 2006/2007

La République socialiste du Viêt Nam est un pays d’Asie du Sud-Est situé à l’extrême est de la péninsule indochinoise. D’une superficie de 331 690 km², le pays compte 87,5 millions d’habitants (données 2006). Pour les brasseurs internationaux, le pays est une friche à conquérir malgré la présence de plus de 320 producteurs, dont un grand nombre de microbrasseries. La consommation per capita est encore faible: entre 15 et 18 litres par an selon les sources, qui évoluera à la hausse au cours des prochaines années. Les experts annoncent 25 litres à l’horizon 2010. Un marché émergeant qui, le jour où le régime en place tombera, permettra de faire quelques bonnes affaires. A condition d’être dans la place dès maintenant et avec les moyens et les relations qu’il faut pour affronter la corruption endémique qui règne dans les diverses administrations du pays… Outre la barrière de la langue, trouver des informations fiables sur le Viêt Nam relève de la gageure, tant la censure est forte. Pour constituer ce dossier, nous avons utilisé un rapport établi par Carlsberg en novembre 2006, le Barth Report de 2007 et différentes ressources trouvées sur internet. Aussi soyez indulgents si vous constatez des lacunes ou des erreurs et au besoin, n’hésitez pas à nous les signaler.

Le marché national

Produit national brut*: 51,6 milliards USD
Production de bière*: 18 millions hl
Consommation per capita*: 15 L
Numéro 1 : Saïgon breweries (Sabeco)
Numéro 2 : Hanoï breweries (Habeco)

source Barth Report

Circuits de diffusion

Commerce de proximité: 93% Supermarchés: 7% Enseignes internationales: Metro (5 magasins) Big C (3 magasins) source Carlsberg

Au premier trimestre 2007, le Viêt Nam a produit 3 490 000 hl de bière, en hausse de 8,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Les brasseries d’état occupent 59,3% du marché; les brasseries à capitaux étrangers contrôlent 29,3% tandis que les petites entreprises locales desservent 11,4% du marché national.

Sur le terrain…

Sur le terrain, d’autres réalités expliquent la faiblesse de certains chiffres, alors que la superficie et la population du Vietnam rapprochent ce pays de l’Allemagne ou de l’Italie. Le Vietnam fait partie de la Coopération économique Asie Pacifique (APEC) ainsi que de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) depuis le 11 janvier 2007. 20% des ressources de l’Etat, et les plus importantes, proviennent du pétrole. De manière générale, le pays souffre encore fortement des effets de la guerre qui a ravagée la région entre 1962 et 1975. – Premier obstable au développement: 75 langues sont utilisés au Viêt Nam. – En dehors des sites et des itinéraires touristiques, les bombes non explosées et les mines présentent des risques sérieux à ne pas négliger.*

– Les difficultés économiques que traversent les régions rurales ont déclenché un important mouvement de migration vers les deux plus grandes villes du pays, Hanoi et Ho Chi Minh-Ville, et provoqué une recrudescence de la petite criminalité. Des actes de piraterie sont régulièrement cités sur les côtes et les hommes d’affaires sont souvent la cible d’escroqueries en tous genres.* – Les risques d’accidents de la route sont élevés au Vietnam (mauvais état des routes, infractions au code de la route, animaux errants, etc.). Deux-roues motorisés ou non sont les moyens de déplacements les plus utilisés. De manière générale, les déplacements interurbains de nuit sont fortement déconseillés.* – Le seul parti autorisé est le parti communiste vietnamien et toute forme d’activité politique est prohibée. De même, il est interdit de photographier des installations militaires et des constructions publiques (aéroports, ponts …). La justice est sévère et applique des peines allant de la détention extrêmement précaire jusqu’à la perpétuité, voire la peine de mort.* – Les régions côtières et le delta du Mékong sont chaque année submergés par des inondations et balayés par des cyclones entre juillet et novembre*. *source: Département fédéral des affaires étrangères suisse Cette liste non exhaustive donne un léger aperçu de ce qui attend l’investisseur étranger. Quant aux locaux, c’est la débrouille qui les sauve la plupart du temps, y compris quand il s’agit de livrer de la bière… Faire des hectos dans ces conditions relève de l’héroïsme !

D’autres dates et faits marquants

1875: le pays Viêt est sous protectorat français. C’est aussi l’année de création des Brasseries et Glacières de l’Indochine, à Cholon (aujourd’ui Saïgon) qui feront partie bien plus tard de l’Union de Brasseries et explique d’une certaine façon l’existence de la marque vietnamienne 333, copie conforme de la 33 Export française, appartenant elle à la Française de Brasseries et par conséquent à Heineken France. Ouf ! La société quitte le pays en 1975. On la retrouve quelques temps après sous le nom de Brasseries et Glacières internationales. Le groupe familial Pierre Castel la rachètera en 1990. 1945: Ho Chi Minh proclame l’indépendance du Vietnam le 2 septembre. 1954: la France quitte définitivement la zone après la défaite de Dien bien Phu qui marque la fin de la première guerre du Vietnam. 1959: début de la Guerre du Vietnam 1975: fin de la guerre. 1985: tout le monde s’accorde à dire que « la situation économique du Viêt Nam s’améliore ». 1992: le premier brasseur étranger à s’installer au Vietnam après la guerre est Heineken (avec l’aide amicale des anciens de BGI ?). Le pays compte alors 2 brasseries d’état (Hanoï et Saïgon) quand arrive APB (joint-venture entre Heineken et le groupe singapourien Frazer & Neaves). Le groupe investira 42,5 millions USD dans une brasserie à Ho Chi Minh Ville pour y produire de la Tiger brassée jusque-là à Singapour.. 1993: Carlsberg crée une joint-venure avec la brasserie Viet Ha Brewery contrôlée par le comité du peuple de Hanoï. L’affaire devient la société South East Asia Brewery dont Carlsberg détient 60% du capital. 1994: Carlsberg crée une seconde joint-venture avec la brasserie de Huey et prend 50% des parts. 1997: l’ausralien Foster’s arrive à son tour via APB. Le brasseur installe son siège local à Ho Chi Minh Ville et prend le contrôle de 2 brasseries à Tiem Giang et Da Nang. Il y produira les marques Foster’s Lager, Song Han, Biere Larue Export, BGI Beer, Flag, mais aussi Orangina, SubZero, Youki et Vimto. Novembre 2001: l’état annonce son intention de privatiser 20% de ses brasseries. 2003: Sabeco (Saïgon breweries company) est transformée pour moitié en société holding qui couvre 4 autres entreprises d’état : Binh Tay Distillery, Chuong Duong Beverage Company, Phu Tho Glass et Sai Gon Trading and Service Beer-Alcohol-Beverage Company. Sabeco détient aussi des parts dans 7 joint-ventures avec des partenaires locaux et étrangers. Printemps 2007: Carlsberg entre dans le capital de la brasserie de Halong à hauteur de 30%. Décembre 2007: Carlsberg signe un accord de coopération avec la brasserie d’état Hanoi Brewery Corporation (Habeco). Accord qui donne accès à Carlsberg aux 80% de PdM de Habeco dans le nord du pays, mais aussi à la prévalence sur le rachat d’actions dès que la brasserie sera entièrement privatisée. Décembre 2007: S&N annonce à son tour l’intention d’investir 75 millions USD dans une brasserie à Ho Chi Minh Ville.